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Prisse dAvennes rentrait en France, ses missions
entièrement terminées, rapportant encore de nombreux documents
des plus curieux sur lÉgypte pharaonique et lÉgypte
arabe, parmi lesquels on peut citer trois cents dessins in-folio, quantité
de calques soignés et coloriés, en un mot de véritables
fac-similés des plus belles peintures de diverses époques.
Quelques-uns de ces calques avaient jusquà sept et huit mètres
de long ; quatre cents mètres destampages de bas-reliefs,
cent cinquante photographies des plus intéressants détails
darchitecture et de sculpture, ainsi que les photographies des plus
importants monuments du Caire des plans, des coupes, des élévations,
soigneusement côtés et pour la plupart inédits, cent
cinquante dessins ou photographies stéréoscopiques, des
croquis, des notes, etc., etc. Avec ces documents il rapportait encore
une collection de vingt-neuf crânes de momies égyptiennes
dont plusieurs étaient dorés, et il put préciser
lépoque, le nom et les fonctions même de lindividu
que représentait chacune de ces momies ; une collection
de vases égyptiens et arabes de diverses formes et en différentes
matières des lampes et des vases arabes en verre émaillé,
etc. Aussi nos collections nationales vinrent-elles de nouveau senrichir
de précieux spécimens. entre autres, celles du musée
du Louvre, du cabinet des Médailles, du laboratoire dAnthropologie
et du Muséum dhistoire naturelle. Joignant à ces services rendus, de profondes connaissances des us et coutumes de lOrient, en un mot, tout ce qui sy rattachait, le gouvernement français proposa à Prisse dAvennes, le poste dambassadeur à Constantinople, mais il refusa, voulant dans « lintérêt de la science et de lart », se consacrer entièrement à ses publications. Néanmoins lÉtat le chargea de nouveau, en avril 1874, de missions scientifiques et artistiques dans la vallée du Nil, que déjà il avait explorée avec tant de profit pour « la science, lhistoire et lart », mais gravement atteint du mal qui devait lenlever cinq ans plus tard, il ne put les accomplir. |
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prisse d'avennes rentrait en france, ses missions
entierement terminees, rapportant encore de nombreux documents des plus
curieux sur l'egypte pharaonique et l'egypte arabe, parmi lesquels on
peut citer trois cents dessins in-folio, quantite de calques soignes et
colories, en un mot de veritables fac-similes des plus belles peintures
de diverses epoques. quelques-uns de ces calques avaient jusqu'a sept
et huit metres de long; quatre cents metres d'estampages de bas-reliefs,
cent cinquante photographies des plus interessants details d'architecture
et de sculpture, ainsi que les photographies des plus importants monuments
ducaire des plans, des coupes, des elevations, soigneusement cotes et
pour la plupart inedits, cent cinquante dessins ou photographies stereoscopiques,
des croquis, des notes, etc., etc. avec ces documents il rapportait encore
une collection de vingt-neuf cranes de momies egyptiennes dont plusieurs
etaient dores, et il put preciser l'epoque, le nom et les fonctions meme
de l'individu que representait chacune deces momies; une collection de
vases egyptiens et arabes de diverses formes et en differentes matieres
des lampes et des vases arabes en verre emaille, etc. aussi nos collections
nationales vinrent-elles de nouveau s'enrichir de precieux specimens.
entre autres, celles du musee du louvre, du cabinet des medailles, du
laboratoire d'anthropologie et du museum d'histoire naturelle. joignant a ces services rendus, de profondes connaissances des us et coutumes de l'orient, en un mot, tout ce qui s'y rattachait, le gouvernement francais proposa a prisse d'avennes, le poste d'ambassadeur a constantinople, mais il refusa, voulant dans "l'interet de la science et de l'art", se consacrer entierement a ses publications. neanmoins l'etat le chargea de nouveau, en avril1874, de missions scientifiques et artistiques dans la vallee du nil, que deja il avait exploree avec tant de profit pour "la science, l'histoire et l'art", mais gravement atteint du mal qui devait l'enlever cinq ans plus tard, il ne put les accomplir. |