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  Lorsque « Le Cerbère » fut en rade de Toulon, Prisse d’Avennes écrivit de nouveau au ministre pour lui annoncer l’arrivée de ses antiquités, et ce fut à bord de ce vapeur que M. Villemain lui adressa sa réponse. Voyez la lettre pages 32 et 33 de la Notice sur Prisse d’Avennes ou l’original de cette lettre portant le n° 4, dans le volume de ses Miscellanées que possède la Société archéologique et historique d’Avesnes.
Après son retour en, France, et bien que poursuivant avec opiniâtreté son projet de réédification de la Salle des ancêtres de Thoutmès III, à la Bibliothèque nationale, tel qu’il l’avait soumis au ministre de l’Instruction publique, Prisse d’Avennes s’occupa de diverses publications sur l’Orient, mais ne put mener à bien comme il le concevait, cette réédification, en raison de l’opposition qu’il rencontra de la part du directeur et des conservateurs de cet établissement. Cette réédification n’était pas encore achevée que mon père fut chargé, et à différentes reprises, par le gouvernement français, de missions scientifiques, commerciales et artistiques, en Égypte, en Nubie, en Asie-Mineure, dans le Nedjd, Arabie centrale, etc.
Lors de ses missions de 1958-1959 et 186o, après son arrivée au Caire et avoir payé un juste tribut de regrets à son ami George Lloyd de Brynestyn, et pris l’initiative de faire réédifier, par l’académie des Inscriptions et Belles-Lettres, le monument funèbre dont l’état de délabrement ne permettait plus d’abriter les restes du baron Gobert, mort en cette ville le 2 décembre 1833, fondateur d’un prix annuel pour le meilleur travail sur l’histoire de France, Prisse d’Avennes se rendit à Alexandrie, oò en, souvenir de ses importants travaux et des services qu’il avait rendus à la science, pendant son premier séjour, il fut nommé membre honoraire de l’Institut égyptien, À Alexandrie, il éprouva de grandes difficultés à obtenir le firman de voyage nécessaire aux fouilles qu’il devait pratiquer ; Saïd Pacha formant un musée d’antiquités sous la direction de A. Mariette, ne voulait plus en accorder. Prisse d’Avennes l’obtint, cependant, sous promesses formelles de n’enlever aucun monument, comme pendant son premier séjour ; il s’y résigna malgré le désir qu’il avait de doter encore son pays de quelques monuments pharaoniques de haute importance sur lesquels il avait déjà jeté son dévolu, mais devant sa parole donnée il s’en abstint, se contentant de prendre, photographies. estampages en papier, moulages, calques, etc., de ces divers monuments, et de payer de ses propres deniers, les différentes antiquités qu’il rapporta de ses explorations.
En dehors des contrées oò l’appelaient ses missions, il se rendit à Assouan, aux cataractes, dans la Basse Nubie, revint à Philæ, à Thèbes, explora de nouveau la nécropole de Memphis, les pyramides et les plus remarquables hypogées de la Thébaïde, excursions dans lesquelles il recueillit de nombreux documents, et mit au jour les bas-reliefs historiques du temple de Médinet Habou, dont il fit, comme pour quantité d’autres bas-reliefs, les estampages en papier, procédé qu’il avait maintes fois employé avec succès dès le début de ses investigations, lors de sa première venir dans la vallée du Nil en 1827.
Sa mission commerciale fut surtout difficile, en raison de la rivalité des négociants, toutefois, il la mena à bien, réunissant une foule d’échantillons anciens et modernes auxquels était joint un catalogue raisonné de tous les objets achetés ou dessinés, plus un Mémoire confidentiel, destiné au ministre, contenant aussi des données extrêmement intéressantes à divers points de vue.
C’est du reste en s’imposant des privations de tous genres, étant donnée la modique allocation reçue et l’enchérissement des denrées depuis son premier séjour dans la vallée du Nil, et surtout en raison de sa persévérance, de sa ténacité, de ses connaissances toutes spéciales des langues et dialectes des différentes contrées par lui explorées, et aussi de toute son énergie habituelle et de sa prudence, que Prisse d’Avennes put accomplir pleinement ses autres missions qui ne furent pas sans danger, vu une sérieuse fermentation des esprits et les prédications contre les chrétiens, suscitées à Djeddah, par certains abus d’autorité fut-il rapporté, et dont on se rappelle les douloureux événements. Il est vrai que pour pérégriner avec plus de facilité et pouvoir accomplir ses diverses recherches plus aisément dans chaque endroit, il avait, comme à ses premières explorations en Orient, revêtu le costume en usage.
 
     
  lorsque "le cerbere" fut en rade de toulon, prisse d'avennes ecrivit de nouveau au ministre pour lui annoncer l'arrivee de ses antiquites, et ce fut a bord de ce vapeur que m.villemain lui adressa sa reponse. voyez la lettre pages32 et33 de la notice sur prisse d'avennes ou l'original de cette lettre portant le n°4, dans le volume de ses miscellanees que possede la societe archeologique et historique d'avesnes.
apres son retour en, france, et bien que poursuivant avec opiniatrete son projet de reedification de la salle des ancetres de thoutmes iii, a la bibliotheque nationale, tel qu'il l'avait soumis au ministre de l'instruction publique, prisse d'avennes s'occupa de diverses publications sur l'orient, mais ne put mener a bien comme il le concevait, cette reedification, en raison de l'opposition qu'il rencontra de la part du directeur et des conservateurs de cet etablissement. cette reedification n'etait pas encore achevee que mon pere fut charge, et a differentes reprises, par le gouvernement francais, de missions scientifiques, commerciales et artistiques, en egypte, en nubie, en asie-mineure, dans le nedjd, arabie centrale, etc.
lors de ses missions de 1958-1959 et 186o, apres son arrivee aucaire et avoir paye un juste tribut de regrets a son ami george lloyd de brynestyn, et pris l'initiative de faire reedifier, par l'academie des inscriptions et belles-lettres, le monument funebre dont l'etat de delabrement ne permettait plus d'abriter les restes du baron gobert, mort en cette ville le 2decembre 1833, fondateur d'un prix annuel pour le meilleur travail sur l'histoire de france, prisse d'avennes se rendit a alexandrie, ou en, souvenir de ses importants travaux et des services qu'il avait rendus a la science, pendant son premier sejour, il fut nomme membre honoraire de l'institut egyptien, a alexandrie, il eprouva de grandes difficultes a obtenir le firman de voyage necessaire aux fouilles qu'il devait pratiquer; said pacha formant un musee d'antiquites sous la direction de a.mariette, ne voulait plus en accorder. prisse d'avennes l'obtint, cependant, sous promesses formelles de n'enlever aucun monument, comme pendant son premier sejour; il s'y resigna malgre le desir qu'il avait de doter encore son pays de quelques monuments pharaoniques de haute importance sur lesquels il avait deja jete son devolu, mais devant sa parole donnee il s'en abstint, se contentant de prendre, photographies. estampages en papier, moulages, calques, etc., de ces divers monuments, et de payer de ses propres deniers, les differentes antiquites qu'il rapporta de ses explorations.
en dehors des contrees ou l'appelaient ses missions, il se rendit a assouan, aux cataractes, dans la basse nubie, revint a philae, a thebes, explora de nouveau la necropole de memphis, les pyramides et les plus remarquables hypogees de la thebaide, excursions dans lesquelles il recueillit de nombreux documents, et mit au jour les bas-reliefs historiques du temple de medinet habou, dont il fit, comme pour quantite d'autres bas-reliefs, les estampages en papier, procede qu'il avait maintes fois employe avec succes des le debut de ses investigations, lors de sa premiere venir dans la vallee du nil en 1827.
sa mission commerciale fut surtout difficile, en raison de la rivalite des negociants, toutefois, il la mena a bien, reunissant une foule d'echantillons anciens et modernes auxquels etait joint un catalogue raisonne de tous les objets achetes ou dessines, plus un memoire confidentiel, destine au ministre, contenant aussi des donnees extremement interessantes a divers points de vue.
c'est du reste en s'imposant des privations de tous genres, etant donnee la modique allocation recue et l'encherissement des denrees depuis son premier sejour dans la vallee du nil, et surtout en raison de sa perseverance, de sa tenacite, de ses connaissances toutes speciales des langues et dialectes des differentes contrees par lui explorees, et aussi de toute son energie habituelle et de sa prudence, que prisse d'avennes put accomplir pleinement ses autres missions qui ne furent pas sans danger, vu une serieuse fermentation des esprits et les predications contre les chretiens, suscitees a djeddah, par certains abus d'autorite fut-il rapporte, et dont on se rappelle les douloureux evenements. il est vrai que pour peregriner avec plus de facilite et pouvoir accomplir ses diverses recherches plus aisement dans chaque endroit, il avait, comme a ses premieres explorations en orient, revetu le costume en usage.