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LÉgypte dans lAntiquité : géographie
Les déserts Deux plateaux montagneux constituent le paysage désertique égyptien : à louest, le plateau libyque, prolongement du Sahara, est rompu seulement par les oasis occidentales : Selima, Kurkur, Kharga, Dakhla, Farafra, Baharya, Siwa. À lest, le plateau arabique relie la vallée du Nil aux côtes de la Mer Rouge.
Le Nil : « lÉgypte est un don du Nil » (Hérodote II, 4-5) Dans lAntiquité, tout comme de nos jours, lÉgypte est étroitement associée au Nil, le plus long fleuve du monde (6 700 km), né de la rencontre du Nil Blanc et du Nil Bleu. Le Nil Blanc prend sa source au lac Victoria (Ouganda) ; le Nil Bleu est issu du Lac Tana (Éthiopie) ; ils sunissent à Khartoum, capitale du Soudan actuel. Le Nil, au nom grec Neilos détymologie incertaine, coule du sud au nord ; sa vallée, depuis Assouan jusquà la Méditerranée, se confond avec lÉgypte.
La crue et létiage Le régime du Nil est caractérisé par ses deux extrêmes : la crue et létiage. Les anciens Égyptiens distinguaient le fleuve à son étiage, iterou, servant de voie de communication de linondation, hapy, qui est à lorigine de la prospérité de lÉgypte. La régularité de la crue rythme la vie des anciens Égyptiens et impose la division de lannée en trois saisons : celle de linondation, en égyptien akhet ; celle de la réapparition de la terre, de sa « sortie », peret, ; celle du dessèchement, shemou, pendant laquelle le soleil est roi. Le début de la crue marque le commencement de lactivité agricole. Il marquera plus tard le début de lannée civile et administrative.
Bibliographie conseillée : Jean Vercoutter, LÉgypte et la vallée du Nil. Tome I. Des origines à la fin de lAncien Empire 12 000-2 000 av. J.-C., Paris, 1992 |
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l'egypte dans l'antiquite: geographie
- les deserts deux plateaux montagneux constituent le paysage desertique egyptien: a l'ouest, le plateau libyque, prolongement du sahara, est rompu seulement par les oasis occidentales: selima, kurkur, kharga, dakhla, farafra, baharya, siwa. a l'est, le plateau arabique relie la vallee du nil aux cotes de la mer rouge.
- le nil: "l'egypte est un don du nil" (herodote ii, 4-5) dans l'antiquite, tout comme de nos jours, l'egypte est etroitement associee au nil, le plus long fleuve du monde (6700km), ne de la rencontre du nil blanc et du nil bleu. le nil blanc prend sa source au lac victoria (ouganda); le nil bleu est issu du lac tana (ethiopie); ils s'unissent a khartoum, capitale du soudan actuel. le nil, au nom grec neilos d'etymologie incertaine, coule du sud au nord; sa vallee, depuis assouan jusqu'a la mediterranee, se confond avec l'egypte.
- la crue et l'etiage le regime du nil est caracterise par ses deux extremes: la crue et l'etiage. les anciens egyptiens distinguaient le fleuve a son etiage, iterou, servant de voie de communication de l'inondation, hapy, qui est a l'origine de la prosperite de l'egypte. la regularite de la crue rythme la vie des anciens egyptiens et impose la division de l'annee en trois saisons: celle de l'inondation, en egyptien akhet; celle de la reapparition de la terre, de sa "sortie", peret,; celle du dessechement, shemou, pendant laquelle le soleil est roi. le debut de la crue marque le commencement de l'activite agricole. il marquera plus tard le debut de l'annee civile et administrative.
bibliographie conseillee: jean vercoutter, l'egypte et la vallee du nil. tomei. des origines a la fin de l'ancien empire 12000-2000 av.j.-c., paris, 1992 |