Egypte Egypte
Egypte Egypte

  Quelques emblèmes pharaoniques

Les attributs des pharaons

Les couronnes :
comme tous les attributs divins et royaux, la couronnes et les coiffes sont chargées d’une valeur symbolique forte. Souverains, les pharaons portaient différentes couronnes : la couronne blanche était celle de la Haute-Égypte ; c’était une « mitre » étirée de couleur blanche. Son nom égyptien est hedjet, « la blanche » ; la couronne rouge était celle de la Basse-Égypte. Elle correspondait à un mortier dont la partie arrière remontait à la verticale et d’oò surgissait une tige à spirale incurvée vers l’avant. Son nom égyptien est desheret, « la rouge » ;
le pschent est la double couronne qui symbolise la royauté du pharaon sur la Haute et sur la Basse-Égypte. Elle combine tout naturellement la couronne blanche et la couronne rouge. Son nom « grécisé » pschent est dérivé de l’égyptien pa-sekhemty, c’est-à-dire « les deux puissances » ; le kepresh, appelé également couronne bleue était la couronne royale du Nouvel Empire (vers 1500 av. J.-C.) qui symbolisait la renaissance et le triomphe du couronnement. Il ne s’agit pas d’un « casque de guerre » et cette dénomination n’est plus retenue aujourd’hui.

Autres attributs royaux

Le cartouche : il s’agit d’un lien de forme ovale qui contient symboliquement tout ce que le soleil encercle. En inscrivant le nom du roi à l’intérieur du cartouche, les Égyptiens montraient que leur souverain régnait sur le monde.

Le sceptre heka ressemble à une crosse de berger.

L’uræus : ce terme d’origine grecque (ouraïos) est utilisé pour désigner la déesse aux noms divers, qui personnifiait l’œil brôlant de Rê et symbolisant la nature brôlante (ignée) des couronnes, prenait l’aspect d’un cobra femelle en fureur. Il était porté au front ou sur la couronne par le pharaon et certaines divinités.

Les amulettes

Les amulettes sont de petits objets destinés à assurer la protection de ceux qui les portent. Très fréquemment, ils reproduisent un signe hiéroglyphique comme le pilier djed ou le nœud d’Isis. Placés sur les momies, elles étendaient leur protection dans l’au-delà.

Le scarabée est l’amulette la plus populaire en Égypte. Il a toujours fasciné les Égyptiens qui ne comprenaient pas son mode de reproduction et le désignaient comme celui qui vient à l’existence de lui-même d’oò son pouvoir de dieu primordial et son assimilation au soleil puissant.
Il faut souligner l’homophonie du nom du scarabée, kheper, avec le verbe « venir à l’existence ». Par ailleurs, sa forme stylisée en vint à se confondre avec celle du cœur, siège de la pensée, d’oò sa relation avec le chapitre XXX du Livre des morts, appelé « Livre de sortir au jour » par les Égyptiens, recueil d’incantations inscrites sur papyrus et placé, à partir du Nouvel Empire, avec la momie dans la sépulture. Ce chapitre enjoignait au cœur de ne pas témoigner contre le défunt. Enfin, la couleur noire du scarabée est celle de la terre fertile et évoque la vie jaillissant du néant (pour les Égyptiens la couleur blanche était liée à la mort).

La croix ankh, également appelé « croix de vie » était, le plus souvent, offerte en retour par la divinité à qui pharaon rendaitle culte et qui, en le respirant, recevait le principe vital.

L’œil oudjat symbolise la santé et la plénitude. Il serait la représentation de l’œil d’Horus, dieu faucon, fils d’Isis et d’Osiris, blessé par Seth et guéri par Thot. On le retrouve comme amulette sur les momies. Les parties constituantes de l’oeil oudjat servaient à écrire les différentes valeurs de la fraction ayant 64 comme dénominateur et permettaient de compter les céréales, dont l’unité de mesure était le hekat.

Le pilier djed : djed signifie en égyptien stabilité, durée. Ce pilier était souvent offert au pharaon par les dieux. Pour les Égyptiens, c’était la colonne vertébrale d’Osiris, pour les égyptologues, sa forme représente soit quatre chapiteaux superposés, soit quatre piliers vus les uns derrière les autres, soit un arbre ébranché stylisé qui conserverait l’amorce des branches principales.

Le nœud d’Isis, encore appelé tit, est le symbole de la déesse Isis, sœur et épouse du dieu funéraire Osiris : il est donc naturellement souvent associé au pilier djed. Cette amulette, symbole de protection, se retrouve fréquemment sur les momies qu’elle protégeait.

Aminata Sackho-Autissier
 
     
     
  quelques emblemes pharaoniques

les attributs des pharaons

les couronnes: comme tous les attributs divins et royaux, la couronnes et les coiffes sont chargees d'une valeur symbolique forte. souverains, les pharaons portaient differentes couronnes: la couronne blanche etait celle de la haute-egypte; c'etait une "mitre" etiree de couleur blanche. son nom egyptien est hedjet, "la blanche"; la couronne rouge etait celle de la basse-egypte. elle correspondait a un mortier dont la partie arriere remontait a la verticale et d'ou surgissait une tige a spirale incurvee vers l'avant. son nom egyptien est desheret, "la rouge";
le pschent est la double couronne qui symbolise la royaute du pharaon sur la haute et sur la basse-egypte. elle combine tout naturellement la couronne blanche et la couronne rouge. son nom "grecise" pschent est derive de l'egyptien pa-sekhemty, c'est-a-dire "les deux puissances"; le kepresh, appele egalement couronne bleue etait la couronne royale du nouvel empire (vers 1500 av. j.-c.) qui symbolisait la renaissance et le triomphe du couronnement. il ne s'agit pas d'un "casque de guerre" et cette denomination n'est plus retenue aujourd'hui.

autres attributs royaux

le cartouche: il s'agit d'un lien de forme ovale qui contient symboliquement tout ce que le soleil encercle. en inscrivant le nom du roi a l'interieur du cartouche, les egyptiens montraient que leur souverain regnait sur le monde.

le sceptre heka ressemble a une crosse de berger.

l'uraeus: ce terme d'origine grecque (ouraios) est utilise pour designer la deesse aux noms divers, qui personnifiait l'oeil brulant de re et symbolisant la nature brulante (ignee) des couronnes, prenait l'aspect d'un cobra femelle en fureur. il etait porte au front ou sur la couronne par le pharaon et certaines divinites.

les amulettes

les amulettes sont de petits objets destines a assurer la protection de ceux qui les portent. tres frequemment, ils reproduisent un signe hieroglyphique comme le pilier djed ou le noeud d'isis. places sur les momies, elles etendaient leur protection dans l'au-dela.

le scarabee est l'amulette la plus populaire en egypte. il a toujours fascine les egyptiens qui ne comprenaient pas son mode de reproduction et le designaient comme celui qui vient a l'existence de lui-meme d'ou son pouvoir de dieu primordial et son assimilation au soleil puissant.
il faut souligner l'homophonie du nom du scarabee, kheper, avec le verbe "venir a l'existence". par ailleurs, sa forme stylisee en vint a se confondre avec celle du coeur, siege de la pensee, d'ou sa relation avec le chapitrexxx du livre des morts, appele "livre de sortir au jour" par les egyptiens, recueil d'incantations inscrites sur papyrus et place, a partir du nouvel empire, avec la momie dans la sepulture. ce chapitre enjoignait au coeur de ne pas temoigner contre le defunt. enfin, la couleur noire du scarabee est celle de la terre fertile et evoque la vie jaillissant du neant (pour les egyptiens la couleur blanche etait liee a la mort).

la croix ankh, egalement appele "croix de vie" etait, le plus souvent, offerte en retour par la divinite a qui pharaon rendaitle culte et qui, en le respirant, recevait le principe vital.

l'oeil oudjat symbolise la sante et la plenitude. il serait la representation de l'oeil d'horus, dieu faucon, fils d'isis et d'osiris, blesse par seth et gueri par thot. on le retrouve comme amulette sur les momies. les parties constituantes de l'oeil oudjat servaient a ecrire les differentes valeurs de la fraction ayant 64 comme denominateur et permettaient de compter les cereales, dont l'unite de mesure etait le hekat.

le pilier djed: djed signifie en egyptien stabilite, duree. ce pilier etait souvent offert au pharaon par les dieux. pour les egyptiens, c'etait la colonne vertebrale d'osiris, pour les egyptologues, sa forme represente soit quatre chapiteaux superposes, soit quatre piliers vus les uns derriere les autres, soit un arbre ebranche stylise qui conserverait l'amorce des branches principales.

le noeud d'isis, encore appele tit, est le symbole de la deesse isis, soeur et epouse du dieu funeraire osiris: il est donc naturellement souvent associe au pilier djed. cette amulette, symbole de protection, se retrouve frequemment sur les momies qu'elle protegeait.

aminata sackho-autissier